Jamais la méfiance envers les informations et les médias n’a été aussi forte. Dans cet article, retrouvez des conseils et des bonnes pratiques pour débunker les fake news (infox en français) dans le cadre de vos démarches de veille stratégique et d’intelligence économique.
Selon une étude Ipsos publiée en juillet 2019, seuls 37% des Français affirment avoir confiance dans les informations fournies par la télévision et la radio, 36% pour ce qui est des journaux et magazines papier. Une autre étude, publiée en Janvier 2019 par Odoxa, revèle que 86% des français pensent que les particuliers véhiculent souvent des infox sur les réseaux sociaux et les blogs.
Dans ce monde où les réseaux sociaux deviennent l’une des principales portes d’entrée vers l’information pour une large frange de la population, les entreprises doivent sensibiliser les salariés à rester vigilants, afin d’éviter notamment des prises de décisions biaisées par la production et la circulation d’informations erronées. Il devient ainsi primordial à la fois de limiter les risques de propagation d’informations erronées, mais aussi d’être en mesure de rapidement identifier et démentir les infox qui circulent déjà.
Voici donc de nouveaux réflexes que les veilleurs peuvent adopter, fondés sur de bonnes pratiques observées au cours de nos projets :
Dénicher et sélectionner des sources d’information intéressantes, pertinentes et fiables est une composante clé du métier de veilleur. Avec les fake news, ces informations totalement fausses et diffusées intentionnellement, ce travail est encore plus nécessaire. Voici quelques conseils :
Une information « douteuse » apparaît dans votre flux de veille ? Au lieu de la supprimer, utilisez les tags pour qualifier son niveau de confiance : « à vérifier », « fake news », « pour cellule IE » ... En procédant ainsi, des collègues qui tomberaient sur la même information pourront profiter de cette labellisation, et se montrer davantage vigilants en parcourant l’article. Les tags vous permettront également de repérer des sources peu fiables pour faire évoluer votre environnement de surveillance.
« Il faut faire attention à ne pas dire ou penser que "les autres" sont crédules. Il y a une sorte de mépris de classe considérable. Nous sommes tous crédules."
Par cette affirmation, Dominique Cardon nous rappelle que personne n’est à l’abri de se tromper face à une information... même un veilleur. Par conséquent, partagez vos doutes et faites appel au collectif pour commenter, interpeller, débattre et vérifier l’information. Une approche massivement collaborative permet de faire émerger des points de vue contradictoires dans un laps de temps court, et de sortir des bulles informationnelles dans lesquelles nous sommes parfois enfermés, victimes des mécaniques algorithmiques des réseaux sociaux.
Comme le souligne le rapport de Reuters publié en 2018, les préoccupations grandissantes autour des fake news ont remis l’accent sur la problématique historique, bien plus large, de la désinformation en ligne. L’article de Mediapart « des fake news à la désinformation » est un excellent point de départ pour sensibiliser les salariés de votre entreprise aux différences entre désinformation, mésinformation, information décontextualisée ou fake news.
Pour poursuivre vos efforts de sensibilisation, vous pouvez également mettre en place une veille et pourquoi pas, diffuser des publications dédiées à ce sujet. Vous pourrez y partager des bonnes pratiques et outils utiles pour vérifier la véracité d’une information, mais aussi démentir les fake news ou compléter les informations partielles qui ont trait à votre secteur d’activité ou à votre entreprise.
Enfin, reposez-vous et relayez auprès de vos salariés sur les contenus pédagogiques produits par les acteurs des médias :
D’autres conseils ? Nous vous invitons à les partager sous ce post.
Jamais la méfiance envers les informations et les médias n’a été aussi forte. Dans cet article, retrouvez des conseils et des bonnes pratiques pour débunker les fake news (infox en français) dans le cadre de vos démarches de veille stratégique et d’intelligence économique.
Selon une étude Ipsos publiée en juillet 2019, seuls 37% des Français affirment avoir confiance dans les informations fournies par la télévision et la radio, 36% pour ce qui est des journaux et magazines papier. Une autre étude, publiée en Janvier 2019 par Odoxa, revèle que 86% des français pensent que les particuliers véhiculent souvent des infox sur les réseaux sociaux et les blogs.
Dans ce monde où les réseaux sociaux deviennent l’une des principales portes d’entrée vers l’information pour une large frange de la population, les entreprises doivent sensibiliser les salariés à rester vigilants, afin d’éviter notamment des prises de décisions biaisées par la production et la circulation d’informations erronées. Il devient ainsi primordial à la fois de limiter les risques de propagation d’informations erronées, mais aussi d’être en mesure de rapidement identifier et démentir les infox qui circulent déjà.
Voici donc de nouveaux réflexes que les veilleurs peuvent adopter, fondés sur de bonnes pratiques observées au cours de nos projets :
Dénicher et sélectionner des sources d’information intéressantes, pertinentes et fiables est une composante clé du métier de veilleur. Avec les fake news, ces informations totalement fausses et diffusées intentionnellement, ce travail est encore plus nécessaire. Voici quelques conseils :
Une information « douteuse » apparaît dans votre flux de veille ? Au lieu de la supprimer, utilisez les tags pour qualifier son niveau de confiance : « à vérifier », « fake news », « pour cellule IE » ... En procédant ainsi, des collègues qui tomberaient sur la même information pourront profiter de cette labellisation, et se montrer davantage vigilants en parcourant l’article. Les tags vous permettront également de repérer des sources peu fiables pour faire évoluer votre environnement de surveillance.
« Il faut faire attention à ne pas dire ou penser que "les autres" sont crédules. Il y a une sorte de mépris de classe considérable. Nous sommes tous crédules."
Par cette affirmation, Dominique Cardon nous rappelle que personne n’est à l’abri de se tromper face à une information... même un veilleur. Par conséquent, partagez vos doutes et faites appel au collectif pour commenter, interpeller, débattre et vérifier l’information. Une approche massivement collaborative permet de faire émerger des points de vue contradictoires dans un laps de temps court, et de sortir des bulles informationnelles dans lesquelles nous sommes parfois enfermés, victimes des mécaniques algorithmiques des réseaux sociaux.
Comme le souligne le rapport de Reuters publié en 2018, les préoccupations grandissantes autour des fake news ont remis l’accent sur la problématique historique, bien plus large, de la désinformation en ligne. L’article de Mediapart « des fake news à la désinformation » est un excellent point de départ pour sensibiliser les salariés de votre entreprise aux différences entre désinformation, mésinformation, information décontextualisée ou fake news.
Pour poursuivre vos efforts de sensibilisation, vous pouvez également mettre en place une veille et pourquoi pas, diffuser des publications dédiées à ce sujet. Vous pourrez y partager des bonnes pratiques et outils utiles pour vérifier la véracité d’une information, mais aussi démentir les fake news ou compléter les informations partielles qui ont trait à votre secteur d’activité ou à votre entreprise.
Enfin, reposez-vous et relayez auprès de vos salariés sur les contenus pédagogiques produits par les acteurs des médias :
D’autres conseils ? Nous vous invitons à les partager sous ce post.