Le 26 septembre dernier se tenait la conférence « Veille Stratégique : comment faire converger les énergies », organisée par la rédaction d’Archimag. Au programme de cette édition : échanges sur la gouvernance de l’information et la veille collaborative, débat sur les atouts et inconvénients des outils de veille gratuits et payants, réflexions autour de la conformité entre plateformes de veille et droits d’auteur, et partage d’expérience d’un projet de veille. EspritsCollaboratifs vous propose une retranscription des points saillants de cette matinée. Intervenants :
Pour Christophe Deschamps, la gouvernance d’entreprise a pour objectif de permettre une prise de décisions efficace. Le système de veille doit être en alignement stratégique avec la gouvernance globale de l’entreprise, notamment pour alimenter les dirigeants en informations pertinentes et anticiper les changements et risques.
La mise en œuvre de cet alignement stratégique nécessite, dans un premier temps, de réaliser un diagnostic stratégique, pour bien comprendre la stratégie de l’entreprise et son environnement.
Pour cela, il est nécessaire que la gouvernance de veille ait accès aux documents stratégiques de l’entreprise, tel que les plans stratégiques, ainsi qu’aux « décideurs », pour bien comprendre leurs besoins. Il peut ainsi être préférable que la gouvernance de veille soit rattachée à la Direction, afin d’avoir plus facilement accès à ces documents stratégiques et personnes.
Dans un second temps, il faudra prendre soin de monitorer le système, pour s’assurer de la continuité de son alignement stratégique. Cela peut être réalisé via des enquêtes de satisfaction ou des micro-sondages. Il est également intéressant de mettre en place un comité de pilotage pour identifier les besoins émergents.
Christophe Deschamps et Eric Bertoletti nous ont détaillé les avantages et inconvénients de mener une veille avec des outils gratuits ou payants.
Les outils gratuits couvrent aujourd’hui une grande partie du cycle de l’information :
En revanche, aucun outil gratuit ne couvre à lui seul l’ensemble du cycle de veille. Cette fragmentation nécessite de réussir à faire « se parler » les outils. Par ailleurs, au sein d’une entreprise, la multiplicité des outils gratuits freine la collaboration. La gouvernance de l’information est également beaucoup plus compliquée. Ainsi, même si les outils sont gratuits, la gouvernance est davantage coûteuse en temps…
Les plateformes de veille professionnelles, quant à elles, ont l’avantage de couvrir tout le cycle de veille et d’offrir des outils de pilotage. Par ailleurs, une plateforme payante ayant vocation à générer des revenus, une grande partie des bénéfices peuvent être réinvestis en R&D. La plateforme évolue et s’améliore en fonction des besoins clients et tendances du marché. Enfin, les plateformes payantes proposent souvent des parcours d’accompagnement, pour faciliter l’adoption des utilisateurs.
Christophe Deschamps et Eric Bertoletti ont également partagé quelques clés pour encourager la collaboration à long terme des salariés et maintenir l’intérêt des veilleurs, parmi lesquels :
La question du droit d’auteur est un sujet d’inquiétude pour de nombreux veilleurs. Benoît Kerjean et François Gabai ont évoqué les principes généraux du code de la propriété intellectuelle, ainsi que les changements apportés par la Directive Droit d’Auteur 2019, qui est actuellement en cours de transposition en France.
Patrick Engelbach, chargé de mission intelligence économique au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a évoqué la mise en place du projet de veille au sein de deux directions générales.
Ce projet est né en septembre 2017 pour répondre à un besoin de mieux surveiller l’information sur des thématiques en perpétuelle évolution, et des signaux faibles à capter.
Le 26 septembre dernier se tenait la conférence « Veille Stratégique : comment faire converger les énergies », organisée par la rédaction d’Archimag. Au programme de cette édition : échanges sur la gouvernance de l’information et la veille collaborative, débat sur les atouts et inconvénients des outils de veille gratuits et payants, réflexions autour de la conformité entre plateformes de veille et droits d’auteur, et partage d’expérience d’un projet de veille. EspritsCollaboratifs vous propose une retranscription des points saillants de cette matinée. Intervenants :
Pour Christophe Deschamps, la gouvernance d’entreprise a pour objectif de permettre une prise de décisions efficace. Le système de veille doit être en alignement stratégique avec la gouvernance globale de l’entreprise, notamment pour alimenter les dirigeants en informations pertinentes et anticiper les changements et risques.
La mise en œuvre de cet alignement stratégique nécessite, dans un premier temps, de réaliser un diagnostic stratégique, pour bien comprendre la stratégie de l’entreprise et son environnement.
Pour cela, il est nécessaire que la gouvernance de veille ait accès aux documents stratégiques de l’entreprise, tel que les plans stratégiques, ainsi qu’aux « décideurs », pour bien comprendre leurs besoins. Il peut ainsi être préférable que la gouvernance de veille soit rattachée à la Direction, afin d’avoir plus facilement accès à ces documents stratégiques et personnes.
Dans un second temps, il faudra prendre soin de monitorer le système, pour s’assurer de la continuité de son alignement stratégique. Cela peut être réalisé via des enquêtes de satisfaction ou des micro-sondages. Il est également intéressant de mettre en place un comité de pilotage pour identifier les besoins émergents.
Christophe Deschamps et Eric Bertoletti nous ont détaillé les avantages et inconvénients de mener une veille avec des outils gratuits ou payants.
Les outils gratuits couvrent aujourd’hui une grande partie du cycle de l’information :
En revanche, aucun outil gratuit ne couvre à lui seul l’ensemble du cycle de veille. Cette fragmentation nécessite de réussir à faire « se parler » les outils. Par ailleurs, au sein d’une entreprise, la multiplicité des outils gratuits freine la collaboration. La gouvernance de l’information est également beaucoup plus compliquée. Ainsi, même si les outils sont gratuits, la gouvernance est davantage coûteuse en temps…
Les plateformes de veille professionnelles, quant à elles, ont l’avantage de couvrir tout le cycle de veille et d’offrir des outils de pilotage. Par ailleurs, une plateforme payante ayant vocation à générer des revenus, une grande partie des bénéfices peuvent être réinvestis en R&D. La plateforme évolue et s’améliore en fonction des besoins clients et tendances du marché. Enfin, les plateformes payantes proposent souvent des parcours d’accompagnement, pour faciliter l’adoption des utilisateurs.
Christophe Deschamps et Eric Bertoletti ont également partagé quelques clés pour encourager la collaboration à long terme des salariés et maintenir l’intérêt des veilleurs, parmi lesquels :
La question du droit d’auteur est un sujet d’inquiétude pour de nombreux veilleurs. Benoît Kerjean et François Gabai ont évoqué les principes généraux du code de la propriété intellectuelle, ainsi que les changements apportés par la Directive Droit d’Auteur 2019, qui est actuellement en cours de transposition en France.
Patrick Engelbach, chargé de mission intelligence économique au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a évoqué la mise en place du projet de veille au sein de deux directions générales.
Ce projet est né en septembre 2017 pour répondre à un besoin de mieux surveiller l’information sur des thématiques en perpétuelle évolution, et des signaux faibles à capter.
Compte-rendu de l'évènement sur le site Archimag
Le site Outils Froids, animé par Christophe Deschamps
Faire sa veille web dans le respect du droit d’auteur (Archimag)
Comment partager de l'information dans le respect du droit d’auteur ? (CFC)
Liste des prestataires de veille ayant signé un contrat avec le CFC